Et si nous rencontrions le père de la bombe atomique ?
Ce roman nous propose une rencontre avec Robert Oppenheimer, un éminent scientifique devenu le père de la bombe atomatique.
En pleine Seconde Guerre mondiale, l’armée américaine tente de trouver une solution pour mettre un terme au conflit. Quand, le général Groves rencontre Robert Oppenheimer, sa promiscuité avec la mouvance gauchiste inquiète les militaires. Pourtant le général Groves fait le choix audacieux de le nommer directeur scientifique du Projet Manhattan. Dans un laboratoire coupé du monde à Los Alamos, Robert Oppehnheimer et son équipe feront naître la première bombe atomatique. Cette bombe va bouleverser le cours de l’histoire.
Nommé Président de la Commission de l’énergie atomique des Etats-Unis, Robert Oppenheimer devient intouchable. Son aura est indéniable et il s’oppose frontalement au développement exponentiel des armes nucléaires. En 1953, l’Amérique est bousculée par le maccarthysme, les relations communistes de Robert Oppenheimer sont minutieusement étudiées. Prétexte à sa chute, le brillant scientifique pourra-t-il lutter contre ses détracteurs ?
Construit sous forme de puzzle, ce roman alambiqué navigue dans les périodes historiques. Un roman intelligent, mêlant politique, science et histoire qui nous en apprend beaucoup sur la destinée de Robert Oppenheimer. J’ai apprécié cette découverte même si je me suis parfois perdue dans le fil narratif de ce récit.
Ma note :
Citations :
« Il était devenu le père de la bombe atomique, admiré, jalousé autant que haï dans le monde entier »
« Si Oppenheimer était un gauchiste, il l’était à la manière des grands bourgeois se préoccupant de la misère des petits, de l’injustice du coût de l’éducation et des soins. Rien dans son discours ne laissait à penser à un bolchevik couteau entre les dents ».