Love me tender – Constance Debré (2021)

Et si nous parlions d’un livre coup de poing ?

Dans ce court récit largement autobiographique, Constance Debré dresse le parcours d’une mutation.

Avocate et mère de famille, Constance Debré a décidé de changer de voie et de se connecter à sa véritable identité. Elle devient écrivaine et se libère de ses attaches. Constance se connecte à sa sexualité et multiplie les conquêtes féminines. Assumer ses choix va provoquer de nouveaux sacrifices. Face à l’homosexualité de son ex-femme le père de son fils décide d’entamer une procédure pour lui enlever la garde de son enfant. Entre les combats d’une mère et sa quête de liberté, Constance Debré parviendra-t-elle à trouver l’apaisement ?

Ce texte sans concession, loin des stéréotypes, donne à réfléchir sur notre rapport à la liberté, nos besoins de dépossession et porte un nouveau regard sur la maternité. Porté par une écriture âpre presque viscérale, ce récit poignant est une véritable claque littéraire.

Ma note

Note : 4 sur 5.

Citations

« Je ne vois pas pourquoi l’amour entre une mère et un fils ne serait pas exactement comme les autres amours. Pourquoi on ne pourrait pas cesser de s’aimer. Pourquoi on ne pourrait pas rompre . Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas s’en foutre, une fois pour toutes de l’amour, de l’amour prétendu, de toutes les formes d’amour, même de celui- là, pourquoi il faudrait absolument qu’on s’aime »

« En vrai un juge dit à un petit garçon qui sera un homme mon fils que sa mère est coupable parce que son père tout-puissant le décide. Qu’elle n’est pas vraiment une mère puisqu’elle n’est pas vraiment une femme puisqu’elle n’aime pas vraiment les hommes. Que l’endroit est toujours du côté du plus fort et que la liberté n’est qu’une farce »

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