Le pouvoir du chien – Thomas Savage (1967)

Et si nous évoquions un huis clos glaçant ?

Dans ce roman psychologique, l’apparition d’une femme dans la vie de deux frères va révéler des tensions sous-jacentes.

Dans le Montana, Phil et George Burbank partagent une exploitation de bétail prospère. Ils ont des caractères opposés : Phil, avec son intelligence implacable, arbore une sociabilité de façade. Beaucoup plus réservé que son frère, George est particulièrement sensible et doux.

S’ils ont toujours témoigné l’un envers l’autre d’une entente cordiale, le mariage de George avec Rose va laisser entrevoir toute la complexité de la relation qui lie les deux frères. Rose a perdu son premier mari dans des circonstances tragiques et elle intègre cette nouvelle famille avec son fils, Peter. Phil est immédiatement réfractaire à la sensibilité qui se dégage du jeune garçon et témoigne d’une hostilité prononcée à l’égard de Rose. Jusqu’où la cruauté glaçante de Phil les conduira-t-elle ?

Avec ce roman psychologique complexe, Thomas Savage parvient à nous révéler une fratrie régie par une masculinité exacerbée. Malgré une écriture riche, je n’ai pas adhéré à l’atmosphère pesante de ce roman et je n’ai pas éprouvé d’empathie pour les personnages.

Ma note

Note : 1.5 sur 5.

Citations

« Phil aimait l’idée de posséder tout, même l’amour de quelqu’un, de contrôler tout, jusqu’au point où il n’y avait plus de place pour personne d’autre ».

« Il n’y a rien de plus solitaire que de vivre entouré de gens que l’on ne comprend pas, et à qui l’on ne peut rien expliquer. »

Une réflexion sur “Le pouvoir du chien – Thomas Savage (1967)”

Laisser un commentaire