Et si nous vivions au coeur d’un lotissement ?
Dans ce premier roman, Dalya Daoud propose une immersion dans un lotissement.
A proximité de son usine de tissage, Armand Kechichian a créé des logements ouvriers. Entre la chapelle et l’église, six longères sont sorties de terre. Des familles majoritairement issues du Maghreb se sont installées dans ce lotissement niché au coeur d’un village rural.
S’ils vivent à proximité du Village, ils demeurent reclus dans cette cité. Les conflits entre voisins se multiplient au fil des années. Bassou, un des enfants de la cité est le symbole de cette intégration difficile. Entre ses origines et sa volonté de côtoyer les enfants de la ville parviendra-t-il à trouver sa place ?
Si j’ai trouvé la thématique abordée et la dimension sociale de ce premier roman particulièrement intéressante, je garde un avis mitigé à propos de cette lecture. Malheureusement, j’ai trouvé le fil narratif légèrement confus et je n’ai pas réussi à m’imprégner des différents personnages.
Merci à Babelio pour cet envoi !
Ma note
Citation
« Quand leurs enfants en partirent, Hassan leur prescrivit de ne pas oublier leurs origines mais, avec le temps et la façon de leur père de si bien composer avec le Village, ils ne surent pas s’il parlait de l’Algérie ou du Lotissement »