Thérèse – Arthur Schnitzler (1928)

Et si nous dressions le portrait d’une jeune viennoise ?

Dans ce roman psychologique remarquable, Arthur Schnitzler dresse le portrait de Thérèse et de sa lente et inexorable descente aux enfers.

Après la déception de ses premiers amours et confrontée à la maladie de son père, Thérèse quitte sa famille pour s’établir à Vienne. Elle exerce le métier d’institutrice au sein de diverses familles viennoises. Thérèse, en éduquant les enfants, accède à toute l’intimité des couples. Pourtant, elle ne trouve jamais sa place.

Entre passions amoureuses éphémères ou mariages chimériques, les désillusions se succèdent pour Thérèse. Combative, elle continue à avancer dans une époque où la condition de la femme ne cesse d’être inégale. Lorsqu’elle devient mère, jusqu’où le poids de cet enfant non désiré la conduira-t-elle ?

Ce roman pourtant court parvient à donner une dimension profonde et intense à cette héroine. J’ai eu un véritable coup de coeur pour ce sombre roman psychologique.

Ma note

Note : 5 sur 5.

« Une telle créature avait-elle droit au bonheur, pouvait-elle accomplir son destin de femme ? Jamais ! Elle était seule et condamnée à la solitude. Son fils ne lui était rien, car son cœur était usé comme son âme, comme son corps, comme ses vêtements ».

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