Samouraï – Fabrice Caro (2022)

Et si nous choisissions un roman désopilant ?

Ecrivain en quête d’une idée, amoureux éconduit, ami en deuil, Alan Cuartero traverse une période difficile.

En plein été, ses voisins lui confient leur piscine d’un bleu limpide. Il pense que l’occasion est bonne pour s’installer sur leur terrasse et avancer sur un nouveau projet de roman. Avant une rupture brutale, Lisa lui a asséné ces mots : « tu ne peux pas écrire un roman sérieux ? ». Lisa a préféré choisir un autre homme, beaucoup plus sérieux, un professeur d’université spécialiste de Ronsard. Dans un esprit revanchard, Alan est bien décidé à s’atteler à une oeuvre marquante. Il envisage d’explorer l’histoire de ses ancêtres et leur arrivée en France pour fuir la dictature de Franco.

Malgré ses projets littéraires, Alan est plongé dans sa morosité. Pour lui changer les idées, ses amis décident de lui présenter plusieurs femmes. Sans conviction, il multiplie les rencontres amoureuses mais rien ne semble le dérider. Enseveli par ses angoisses, arrive-t-il à trouver l’apaisement en contemplant la piscine à l’ombre de la terrasse de ses voisins ?

Dans un récit aussi drôle que tendre, Fabrice Caro dresse le portrait d’un homme en pleine crise existentielle. J’ai été charmée par ce roman qui parvient à nous faire sourire et à nous questionner sur l’absurdité de nos existences. Une prescription à consommer sans modération contre le blues de la rentrée

Ma note :

Note : 4 sur 5.

Citations :

« Je grimpe d’un cran dans la déprime en constatant qu’elle est plus belle que jamais, et les filles deviennent-elles plus belles parce qu’elles nous quittent ou avions-nous fini de voir qu’elles étaient belles et c’est la raison pour laquelle elles finissaient par nous quitter ? »

« C’est fou comme les maisons des parents ne changent pas, immuables musées traversant les siècles, conservatoires du paradis perdu, les mêmes assiettes décorées sur le meuble, les mêmes meubles, les mêmes nappes, les mêmes tableaux de chalets suisses de boîtes de chocolats au mur, ou peut-être est-ce mon souvenir qui déforme, peut-être est-ce une partie de moi qui veut que rien n’ait changé ».

Une réflexion sur “Samouraï – Fabrice Caro (2022)”

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