Et si nous succombions au charme de Suiza ?
Dans un village reculé de Galice, Tomas est un homme de la terre. Devenu veuf, il consacre sa vie à son métier de fermier.
Alors qu’il est attablé au café du village, son regard croise celui de Suiza, arrivée en Espagne dans l’espoir de voir la mer. Sous ses abords d’innocence et de simplicité, elle cache un passé sombre. Une attirance charnelle implacable pousse Tomas vers cette femme fascinante qui ne parle pas un seul mot d’espagnol. Tomas s’approprie Suiza comme il a pris possession des terres de son domaine.
Avec brutalité et fièvre, il entame une relation fusionnelle avec la magnétique Suiza. Peu à peu, elle parvient à faire jaillir l’humanité du caractère sombre et taciturne de Tomas. Entre violence, désir et amour, une relation se noue peu à peu entre eux…
La force implacable de cet amour mêlant possessivité et dévotion transcende ces deux êtres. Porté par une écriture limpide, ce premier roman cru, d’une profonde sensualité, ne laisse pas indifférent !
Ma note :
Citations :
« Le désir est monté en moi, comme un vent violent annonçant la grêle. Mon cœur gonflait inexorablement, il était seul à s’étouffer dans ma poitrine tout à coup trop petite. Ce qu’il me restait de poumons avait disparu, tassé quelque part, puisque je ne respirais plus. J’ai fermé les yeux, au bord du malaise, j’ai cherché de l’air »
« Les manques lui ont fait une fragilité d’oeuf alors qu’ils t’ont donné une carapace de tortue. Elle seule sait te l’enlever sans t’arracher la peau, toi seul sait la protéger comme elle le souhaite, sans la casser »