Les ombres errantes – Pascal Quignard (2002)

Perplexité,

C’est le premier mot qui vient à ma mémoire en évoquant ce livre. J’aborde pour la première fois l’oeuvre vaste et inspirante de Pascal Quignard avec « Les ombres errantes »

Auréolé du prix Goncourt, ce recueil de pensées nous ouvre la voie sur sa vision du monde et de l’humain. Une approche construite à travers le prisme de la mort, de la nature et de la littérature.

Pascal Quignard fait également de nombreuses références à l’histoire sous forme d’images comme pour illustrer son propos.

Il m’apparaît difficile de vous donner un résumé de cet oeuvre tant le fil de sa pensée s’avère décousu.

Sa vision de la littérature m’a beaucoup touchée puisqu’elle redonne une véritable place à la lecture dans la société.

Cependant, j’ai trouvé ce texte, pour ma part, ardu et difficile d’accès. A la fois conquise par la force de certaines citations, je n’ai néanmoins pas réussi à m’accrocher à l’ensemble du livre et je suis comme « passée à côté » de ses pensées.

Pour autant, j’ai vraiment envie de faire une nouvelle tentative pour découvrir son oeuvre qui m’apparaît inspirante et profonde. J’envisage de m’atteler à son livre « tous les matins du monde ».

En effet, si j’ai eu des difficultés à accéder à son propos, la beauté de nombreux passages n’en demeure pas moins fulgurante.

Ma note :

Note : 1.5 sur 5.

Citations :

« L’attraction qu’exercent sur moi les livres est d’une nature qui restera toute ma vie plus mystérieuse et plus impérieuse qu’elle peut le sembler à d’autres lecteurs ».

« Les nuages noirs dans le ciel, comme ils se déchiraient, la voûte bleue parut soudain dans un état de nudité dont il m’est difficile de donner l’idée. Le bleue était frais et luisant au fond du ciel noir ».

« Il y a dans lire une attente qui ne cherche pas à aboutir. Lire c’est errer. La lecture est l’errance ».

« J’ai cherché dans tout l’univers le repos et je ne l’ai trouvé nulle part ailleurs que dans un coin avec un livre ».

« La mer était sans écume, lissée, extrêmement brillante, resplendissante. Chaque vague était comme une grande tuile d’or qui s’élevait, qui avançait ».

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