Et si nous étions au bord d’un précipice ?
Entre mélancolie et colère, André Bonmort propose un manifeste poétique et engagé.
En abordant le vivant, l’humanité et la parole, André Bonmort livre une vision obscure de l’avenir. Il met en lumière les dangers qui planent sur la Terre. Ses mots résonnent face à la brutalité sociale, aux inégalités et à la violence des hommes. À travers la puissance des mots, il dresse un portrait sombre de l’avenir et interroge nos contradictions.
Avec un style très exigeant dont l’érudition m’a parfois décontenancée, André Bonmort fait souffler un vent de révolte. Si j’ai aimé les thématiques abordées et l’intensité de ce texte, je me suis parfois perdue dans ce langage foisonnant qui n’est pas parvenu à m’emporter pleinement.
Ma note
Citations
« Ne m’appelez pas Humanité, faisant mine d’ignorer les sévices et iniquités dont je suis accablée,
Mes râles déchirants, les étouffant sous les cataplasmes du cynisme ou de la résignation ;
Ne m’appelez pas Humanité quand vous me partagez en deux indécentes moitiés, l’une mille fois plus prospère, l’autre mille fois plus peuplée ; »