Et si nous révélions le destin d’une femme aux prises avec le milieu littéraire parisien ?
Eduquée selon des principes vertueux et moraux, Sylvère accepte un mariage de convenance dès sa sortie du couvent. Ce mariage malheureux la conduit à Paris, où elle sera obligée de vivre de sa plume.
Confrontée à la violence masculine, elle devra osciller entre ses ambitions littéraires et sa morale. Dans ce milieu bourgeois, une femme ne peut s’accomplir que par l’intermédiaire de son mari ou de son amant. Sylvère comprend vite qu’elle doit user de ses charmes ou de son corps pour réussir. À Paris, elle retrouve Paul, son premier amour, qui lui propose de sceller une promesse qui risque d’ébranler son mariage. Sa vertu parviendra-t-elle à faire face aux assauts des hommes ?
Portée par une plume fluide et lumineuse, j’ai aimé me plonger à nouveau dans une œuvre de Georges de Peyrebrune. Elle retrace avec virtuosité le milieu parisien élitiste et les entraves rencontrées par les femmes. Si j’ai trouvé la trame narrative plus convenue que dans son autre roman « Victoire la Rouge », j’ai cependant passé un très bon moment de lecture.
Ma note
Citation
« Madame du Parclet n’arrivera à aucune position sérieuse, solide, si elle persiste dans son entêtement, voilà la vérité. Cela est triste, sans doute, mais c’est dans nos moeurs ».