Et si nous acceptions notre destin ?
Dans ce conte philosophique, Paulo Coelho nous transporte dans une quête initiatique et spirituelle.
Jeune berger, Santiago a choisi une vie sans entrave où il guide chaque jour ses moutons à travers l’Espagne. Lorsqu’il rêve d’un trésor, Santiago décide de consulter une gitane qui lui confirme qu’une aventure l’attend en Egypte.
Avant de se décider pour cette expédition, il rencontre un homme qui se dit roi et lui conseille de poursuivre ses rêves et de suivre « sa légende personnelle ». Convaincu, il décide de vendre tous ses biens. Il se sépare de ses moutons et part pour l’Egypte. Lors de son périple, il rencontrera un mystérieux et fascinant alchimiste. Jusqu’où ce voyage le conduira-t-il ?
Si j’ai aimé l’originalité de ce texte qui invite à une véritable rêverie, j’ai trouvé parfois qu’il était ponctué de certains clichés et de disgressions qui ne m’ont pas convaincue. Je n’ai pas véritablement décélé la portée philosophique de ce conte, qui a manqué, pour moi, de profondeur. J’ai cependant passé un agréable moment avec Santiago.
Ma note
« La peur de la souffrance est bien pire que la souffrance elle-même… »
« En général, la mort fait que l’on devient plus attentif à la vie ».
« La trahison, c’est le coup auquel tu ne t’attends pas. Si tu connais bien ton cœur, il n’arrivera jamais à te surprendre ainsi. Car tu connaîtras ses rêves et ses désirs, et tu sauras en tenir compte. Personne ne peut fuir son cœur. C’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit. Pour que ne vienne jamais te frapper un coup auquel tu ne t’attendrais pas ».
« Nous, les coeurs, mourons de peur à la seule pensée d’amours enfuis à jamais, d’instants qui auraient pu être merveilleux et qui ne l’ont pas été, de trésors qui auraient pu être découverts et qui sont restés pour toujours enfouis dans le sable ».
Je ne gardais de ce roman absolument aucun souvenir… lu dans les années 90. 🙂
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