Et nous mettions fin aux apparences ?
Dans ces deux nouvelles, avec son style acerbe et truculent, Philip Roth dévoile les ressorts de relations fondées sur la dissimulation.
En 1945, le sergent Marx est affecté dans une section après ses exploits sur le front européen. Alors qu’il a du mal à asseoir son autorité, un jeune soldat l’approche et essaie de tisser une relation de promiscuité avec lui, du fait de leur religion commune. Jusqu’où cette relation ambivalente le conduira-t-il ?
Dans la seconde nouvelle, un jeune garçon nous raconte ses rapports tumultueux avec deux camarades de classe d’origine italienne. Malgré un attachement naturel, une certaine animosité plane dans leur relation. Comment parviendra-t-il à s’émanciper grâce à cette amitié naissante ?
Dans ces courts récits, Philip Roth nous interroge sur la fiabilité de l’être humain et sur les ressorts de la manipulation. Avec un regard humoristique et intelligent, Philip Roth continue de nous enrichir sur notre vision de la société américaine et notre conception de la justice. S’il ne s’agit pas de mon oeuvre préférée de Philip Roth, j’ai cependant apprécié de retrouver son univers.
Ma note
Des thèmes qui semblent d’actualité…
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