La Joie de vivre – Emile Zola (1884)

Et si nous faisions face à une mer tumultueuse ?

Dans le décor d’une maison de bord de mer, Pauline a été recueillie par ses cousins, les Chanteau à la mort de son père. Au rythme lancinant des vagues dans ce petit village près d’Arromanches, une vie paisible s’organise autour de cette modeste famille.

L’insouciance et la légèreté de Pauline, âgée de dix ans, apportent de la joie dans ce foyer. Pourtant, à mesure que Pauline grandit, des ombres planent sur cette famille entre les crises de goutte de l’oncle Chanteau et les pensées sombres et de plus en plus prégnantes de son cousin Lazare. Face aux besoins de cette famille et aux ambitions de Lazare, l’héritage de Pauline va être peu à peu dilapidé.

La bonté rayonnante de Pauline vont l’entrainer vers une vie sacrificielle pour ses proches. Jusqu’où son dévouement la conduira-t-elle ?

Emile Zola propose une analyse brillante autour de la mort. Roman psychologique passionnant de Zola, le portrait complexe et tout en finesse de Pauline et de ses proches est éblouissant.

Ma note

Note : 5 sur 5.

Citations

« C’était donc cela, mourir? c’était ce plus jamais, ces bras tremblants refermés sur une ombre, qui ne laissait d’elle qu’un regret épouvanté ».

‘La mer, qui montait, avait une lamentation lointaine, pareille à un désespoir de foule pleurant la misère. Sur l’immense horizon, noir maintenant, flambait la poussière volante des mondes. Et, dans cette plainte de la terre écrasée sous le nombre sans fin des étoiles, l’enfant crut entendre près d’elle un bruit de sanglots ».

« Ne passait-on pas la première moitié de ses jours à rêver le bonheur, et la seconde à regretter et à trembler ? »

Une réflexion sur “La Joie de vivre – Emile Zola (1884)”

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