L’Education sentimentale – Gustave Flaubert (1869)

Et si nous évoquions la plume flamboyante de Gustave Flaubert ?

Dans ce volume, Gustave Flaubert revient sur le parcours sentimental de Frédéric. Ce jeune homme porte un amour démesuré et intense pour Madame Arnoux. Véritable madone, cette femme mariée inaccessible et mystérieuse ne cesse de le fasciner.

Lorsque Frédéric l’aperçoit pour la première fois sur le ponton d’un navire, il est foudroyé par cette rencontre. Installé à Paris pour ses études, il cherche désespérément à la revoir et finit par devenir ami avec son mari, Monsieur Arnoux. Ce marchand d’art incarne les vicissitudes de la petite bourgeoisie entre affaires douteuses et infidélités.

Grâce à cette relation avec son époux, il se lit durablement à la famille. Pourtant, l’impossibilité de sa relation avec Madame Arnoux vient essouffler cet amour de jeunesse. De nouvelles rencontres féminines arriveront-elles à briser une relation fantasmée ?

Double masculin de Madame Bovary, Frédéric par sa candeur romantique nous transporte dans sa relation avec la figure angélique et vertueuse de Madame Arnoux. Porté par une plume aussi éblouissante que moderne, ce roman nous expose, à travers le regard de Frédéric, un amour romantique mais aussi les basculements politiques de toute une époque.

Je vous invite à dévorer ce grand classique de la littérature d’une beauté incandescente.

Ma note :

Note : 5 sur 5.

Coup de ❤

Citations :

« Jamais il n’avait vu cette splendeur de sa peau brune, la séduction de sa taille, ni cette finesse des doigts que la lumière traversait. il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement, comme une chose extraordinaire. Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie, son passé ? Il souhaitait connaître les meubles de sa chambre, toutes les robes qu’elles avait portées, les gens qu’elle fréquentait ; et le désir de la possession physique même disparaissait sous une envie plus profonde, dans une curiosité douloureuse qui n’avait pas de limites »

« Elle ressemblait aux femmes des livres romantiques. Il n’aurait voulu rien ajouter, rien retrancher à sa personne. L’univers venait tout à coup de s’élargir. Elle était le point lumineux où l’ensemble des choses convergeait ; – et, bercé par le mouvement de la voiture, les paupières à demi closes, le regard dans les nuages, il s’abandonnait à une joie rêveuse et infinie »

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