Kyôto – Yasunari Kawabata (1962)

Et si nous nous plongions, à nouveau, au cœur du Japon ?

Porté par la douce plume de Yasunari Kawabata, ce court ouvrage nous ouvre la porte d’un Japon traditionnel.

À travers les différentes fêtes rythmant les saisons, Yasunari Kawabata nous plonge dans un Japon entouré de cerisiers en fleurs et de cryptomères à la rencontre de Chieko.

Jeune fille abandonnée, elle a été élevée depuis sa tendre enfance par des parents aimants. Son père, Takichirô, tient un modeste magasin d’étoffes lui offrant une relative aisance matérielle. Il voue une véritable passion pour le dessin. Takichirô va réaliser une esquisse moderne inspirée des peintures de Paul Klee et se rapproche d’un atelier de tissage pour la confection d’une ceinture, futur présent pour sa fille.

Ainsi, Chieko grandit entre le froissement des étoffes, la beauté des kimonos, les couleurs des ceintures et de la nature mais ne cesse de s’interroger sur ses origines. Elle va découvrir, au coeur de la montagne Japonaise, sa soeur jumelle. Cette rencontre va bouleverser son existence paisible.

Dans ce court texte, Yasunari Kawabata met face à face un Japon traditionnel et moderne.

Toujours aussi poétique, Yasunari Kawabata, parvient en quelques pages à nous transporter au coeur du Japon. J’ai aimé la poésie des différents tableaux japonais qu’il nous esquisse et l’histoire attachante de Chieko.

Un livre suspendu dont je regrette la brièveté.

Ma note :

Note : 4 sur 5.

Citation :

« C’était une journée de printemps tout en douceur, où le ciel s’embrume comme arbre en fleur »

2 commentaires sur “Kyôto – Yasunari Kawabata (1962)”

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