Et si nous nous autorisions un instant de plénitude avec la plume de Zweig ?
Stefan Zweig est un auteur qu’on ne présente plus et dont le style inimitable a accompagné, sans cesse, mon amour de la littérature.
Jakob Mendel, bouquiniste, passe ses journées attablé dans un recoin du café Gluck. Les heures s’écoulent ainsi et se ressemblent, Jakob se plongeant inlassablement dans ses livres. Coupé du monde, il ne prête aucune attention à l’agitation qui règne dans l’établissement. Il demeure hypnotiquement captivé par sa lecture et rien ne semble pouvoir l’en détacher.
Disposant d’une mémoire stupéfiante, son esprit s’apparente à un gigantesque catalogue, regroupant tous les livres. Ses talents lui donnent la possibilité unique de trouver n’importe quel ouvrage et font de lui un homme précieux pour de nombreux intellectuels.
La première guerre mondiale vient mettre en péril l’univers tout entier de Jakob Mendel qui fera face, pour la première fois de son existence, à la réalité du monde.
Encore une fois, avec ce très court récit, Stefan Zweig m’a littéralement ensorcelée. En quelques lignes, il sait retranscrire toute la psychologie de son personnage et crée un véritable attachement à celui-ci. Une plume incomparable que je ne me lasse jamais de redécouvrir.
Ma note :
Citations :
« On ne fait les livres que pour unir les hommes par-delà la mort et nous défendre ainsi contre les adversaires les plus implacables de toute vie : l’évanescence et l’oubli »
2 commentaires sur “Le bouquiniste Mendel – Stefan Zweig (1929)”